La taverne s'éveille ... peut-être !

Quatre mois se sont écoulés.

De sombres légendes avaient émané d'une certaine réunion au sein de la taverne du Faucon Noir. Certains dirent que ses visiteurs burent jusqu'à s'en faire éclater le foie, tous dignes de l'enseigne d'une telle taverne, d'autres qu'une voix taquine avait repris les derniers événements en cours ce qui eut pour désagréable conséquence de figer le temps en ces lieux, ou encore que l'hiver fut si rude que la glace les avait recouvert de son manteau scintillant ce qui revint au même.
Une vague histoire d'hommes volants, une référence à Gate peut-être ?

Peu importe, mon foie allait bien et ne souffrait d'aucune enveloppe de poussière ni de givre.
Tout juste commençait-il à ressentir les effets d'un certain dessèchement ...
Le temps était venu de dérouiller mes membres endoloris par l'inactivité. La taverne n'avait pas changé, à croire que les mois passés n'avaient en effet aucune incidence sur son existence. Seuls mes acolytes de beuverie manquaient au tableau si on excepte le contenu de ces chopes laissées à l'abandon mais j'avoue que ma vue était quelque peu embrumée, il me fallait dissiper ce halo pour en être certaine.

Après quelques efforts trop bruyants à mon goût, je parvins à m'extirper de ma chaise afin de me diriger vers le comptoir où le tavernier me reçut plus jovialement que dans mes souvenirs.

- Que puis-je vous servir, ma p'tite dame ?

- Une cervoise serait à propos, mon bon Monsieur (j't'en foutrais des "ma p'tite dame", jovial mais cavalier l'tavernier).

Je me tournai, songeuse, vers la porte en attendant cette boisson salvatrice, cette porte qui fut plus souvent ouverte que close ...

La première brise printanière soufflait sur le champs, en contre bas de mon petit manoir. L'hiver est enfin passé, je vais pouvoir redescendre à la taverne, mes écrits sous le bras, pour en faire profiter mes amis, en espérant les retrouver à notre bonne vielle taverne.
Une fois sortie, j'enfourche mon bon vieux cheval, toujours fringuant, et descend de la petite colline qui mène au chemin communale.

J'arrive à l'entrée du village par le chemin principal, et constate avec plaisir que l'activité reprenait son petit train train quotidien, parmi les paysans, tandis que le Soleil nous faisait profiter d'une brève apparition, nous baignant d'une douce chaleur, aux travers des derniers nuages moutonneux que l'hiver à oublié dans le ciel bleu clair...

Arrivé devant la porte de la taverne, je laisse ma monture à son picotin, et pousse la porte à double battant.
A l'intérieur, la première chose que je constate, c'est l'odeur de la poussière. Faudra que notre Tavernier fasse un peu le ménage.
Au comptoir, un visage connue sirote ça chopine, mais je ne vois personne d'autres, pour mettre un peu l'ambiance, dans la pièce.

- Salut Gaston! ça fait longtemps, que nous ne t'avons vu dans les parages!

- Salut Meier! Heureusement que tu arrive, je commençait à me sentir un peu seule, ici...Dit-elle en balançant un regard peu amène au tavernier

Loin d'en comprendre la signification, je m'approche du comptoir, pour commander à boire, et questionne ma collègue de boisson :

- Alors, qu'est-ce que tu deviens, depuis le temps?

- A vrai dire, mon esprit est encore trop engourdi pour que je puisse te répondre, laisse-moi donc profiter de ta présence.

L'air rafraîchissant qui accompagnait l'entrée de Meier Link ne fut pas de refus.
Je le jaugeai des pieds à la tête pour m'assurer qu'il était bel et bien là quand je m'aperçus qu'il n'était pas venu seul. Diantre ! Ne serait-ce pas ces fameux feuillets sous son bras que j'avais déjà eu l'occasion de survoler furtivement ?

Ni une ni deux, j'attrapai au vol le verre que le tavernier lui tendait et j'entraînai Meier Link, un peu maladroitement je dois le dire, vers la table la plus proche.

- Si je me rappelle bien, tu avais une histoire de ... Faërie, je crois, à conter ! J'avoue n'avoir aucune idée de ce dont il peut s'agir mais je suis toujours toute ouïe !

Je posai son verre devant lui, lui subtilisai ses feuillets pour les déposer soigneusement sous ses yeux tout en le regardant avidement en espérant que ça ne me donne pas trop un air niais au passage ...

Un peu surpris par la manière dont je fus entrepris, je du prendre un court instant pour rassembler mes idées.
Le verre se trouvant devant moi m'y aida, et lorsque je le reposait, j'avais à nouveau les idées claires.

- A vrai dire, je n'ai pas eu le temps de pousser très avant mes recherches sur Faërie, et trouver des informations clairs sur ce monde merveilleux n'est pas chose aisée... Pour le moment, je me suis pris le plaisir de me lancer sur un nouveau récit épique dans lequel je mis une bonne part de passion, et tout le talent dont je disposait...

Je pris le temps de finir mon verre, et capta une brève moue de déception sur le visage de mon interlocutrice.

- Je vais regarder, dans mes affaires, je devrait pouvoir produire une petite carte du royaume merveilleux. Certes pas détaillé, mais ça peu donner une idée de l'allure de la région. Les Terres les plus proches ont été [url=http://www.pierre-de-tear.com/fantasy/littfaerie.php]décrites par une personne[/utl] qui as eu l'occasion d'y aller à de nombreuses reprises, et qui as même pu croiser le roi et la reine de ce beau pays...

Une nouvelle lueur d'intérêt paru sur le visage de Gaston, je m'empressais donc d'aller chercher dans mes notes et mes documents, l'endroi où j'avais bien pu mettre cette carte...

Quelques minutes s'écoulèrent, Meier Link avait maintenant envahi la table de ses notes, cartes et autres manuscrits.

- Peut-être puis-je commencer à lire ton nouveau récit épique en attendant, lui suggérai-je par pure politesse.

Il poussa alors devant moi un tas presque aussi haut que ma personne, en marmonnant quelque chose facilement interprétable s'il n'avait dans sa bouche quelques feuillets. Je me vis déjà regretter ma suggestion, l'hiver avait apparemment été fructueux, en voilà de la chance ! Peut-être pouvais-je encore faire semblant d'ignorer ce dont il s'agissait ... Je me permis de commander une nouvelle tournée, la journée allait être longue, semblait-t-il, très longue ...

Je me glissai donc dans la lecture de son nouveau récit épique, un peu dépitée, et c'est un euphémisme, priant secrètement pour que Meier Link retrouvât la carte tant convoitée rapidement.

Les pages passaient à l'unisson des minutes puis des heures, je voyais vaguement Meier link continuer à se dépatouiller avec ses écrits. Diable, comment peut-on amasser autant de paperasse, il m'étonnera toujours. Il faudra vraiment l'aider à archiver tout ça un de ces jours, pensée qui s'éloigna aussi vite de mon esprit que son héro tranche les cordons de bourse. Captivée par ma lecture, j'en oubliai ma boisson maintenant éventée, l'air quelque peu vicié de la taverne avant son grand nettoyage de printemps ; j'étais quelqu'un d'autre, loin, très loin d'ici ...

Voyant Gaston s'absorber dans sa lecture, je mis le temps qui s'offrait devant moi pour réorganiser un tant soit peu mes notes... J'ignore comment celà se fait, mais j'ai beau passer un temps infini à classer chaque notes, brouillons, texte soignés... A tout les coups, je me retrouve avec de la paperasse en désordre, et je remercie le Créateur de m'avoir inspiré ce nouveau récit qui semble maintenant absorber la demoiselle, en face de moi.
Dès que j'eus la bouche libre une minute, j'en profite pour prendre une gorgé de la bonne cervoise soigneusement préparé par l'aubergiste, et me replongeait dans mes notes, à la recherche de cette sacré carte...
Après un moment, dont je ne saurai donner la longueur, je vis enfin ce document pourtant plus grand que les autres.

- Ah! Tout de même! (Gaston sursauta) Tiens, voilà la carte dont je te parlais :



- Tu m'excusera, si elle est un peu froissé... Tu sais ce que c'est hein? (Gaston hocha de la tête, l'air légèrement impressionnée) Donc voici la carte que j'ai réussit à mettre au point, de Faërie. Elle n'est pas très détaillé, mais ce n'est pas chose évidente, que de retrouver les informations... De plus, certains lieux sont cités sans être localisés, et il n'est pas évident de les retrouver... Je parcoure la carte des yeux. Et plus je m'absorbe, moins je suis conscient de ne pas être seul, devant la carte...
« Ce qui est sûr, c'est que ces deux chaînes de montagnes sont clairement localisées. L'une, les Monts Extérieurs, représente la frontière extérieur du royaume de Faërie ; la seconde, les Monts Intérieurs, abritent apparemment le cœur du royaume de Faërie. Elles sont difficiles d'accès et semblent receler de nombreux enchantements pour repousser les personnes qui ne sont pas invités à aller jusqu'à la cité royale de Faërie...
« La zone de plateau au cœur des Monts Intérieurs abrite un lac et une grande plaine verdoyante, où le personnage du récit que j'ai pu lire semble avoir rencontré la reine de Faërie, qui dansait autour d'un arbre millénaire, avec des fées et autres créatures féériques...
« Pour finir, Les Marches extérieurs mènent en des lieux encore moins connus que Faërie lui-même... Régions peuplés d'elfes, de Korrigans, et de bien d'autres créatures...

Je lève enfin les yeux du document qui m'avait déjà donné pas mal de boulot, pour regarder Gaston, qui avait suivis le même mouvement... Elle a l'air légèrement perdu, mais je suis moi-même perdue dans mes pensées, quand soudain, je me sent rappelé à la réalité.

- Parler m'as asséché le gosier, et tout ça mérite bien une petit cervoise!

- Euh ... Oui ... Je t'accompagne bien volontiers. Tavernier, la même chose s'il-vous-plaît ! M'exclamai-je avant de constater que mon verre était toujours plein. Je le bus d'une traite avant que la relève ne débarquât ... Brrrrr ... Tiède.

- Une cité protégée par des enchantements ... J'évite tant que faire se peut les enchanteurs pour ma part ... Les marches extérieures mènent aux terres inconnues donc ... Répétai-je pour moi-même.

Je me saisis fébrilement mais prudemment de la carte pour la retourner vers Meier Link qui avait eu la délicatesse de la mettre dans mon sens. Je pointai son Sud supputant qu'il était accessible au monde des humains.

- Ne peut-on pas contourner les monts extérieurs ... puis intérieurs ... pour rejoindre les marches, ou par le Nord, ne serait-ce que par la côté et ainsi partir à la découverte du royaume des Elfes, des Korrigans et des Yôkai !?! M'enquis-je avec enthousiasme avant de m'apercevoir, confrontée au regard perplexe de Meier Link, qu'un truc clochait.

Sans m'en rendre compte, je m'étais levée ; les univers, les sensations et les mots semblaient s'embrouiller dans ma tête. Je me raccrochai alors à la table en vieux chêne ramenant machinalement mon regard vers la porte. Elle était maintenant grande ouverte, le tavernier avait apparemment fait son office ; le sol, les tables et le comptoir brillaient de tout feu. L'air revivifiant s'engouffrait joyeusement tandis qu'une lumière chaleureuse perçait autant qu'un tel endroit puisse le permettre.

Je pris une grande inspiration avant de me rasseoir décochant à Meier Link un léger sourire confus.

J'eus brusquement conscience de ne rien connaître du Faucon Noir hormis sa taverne et son tavernier, dont la fonction seule trouvait grâce à mes yeux, tavernier qui s'approchait déjà de notre table, verres à la main.

Devant le désarroi de Gaston, j'eus un instant d'hésitation. Puis, je fini par comprendre ce qui se passait, et ne pu retenir un sourire.

- L'homme dont il est question dans le récit qui m'as aidé à déjà fait ce que tu as dit, sans tenter la traversé. Par contre, pour les Yôkai, je te conseil de te reporter à ta précédente lecture, car ce sont des êtres qui peuplent les mondes fantastiques d'Asie. Faërie est une contrée faisant partie du folklore celtique, et anglo saxon.
« Au delà de la grande mer, il semblerait qu'il se trouve la terre des dieux celtique, et la mythique Tuatha Dé Danann, les gens de la déesse Dana, qui est la mère des dieux celtiques.

Je laissais le temps à Gaston d'ingurgiter toute ces nouvelles informations en buvant la moitié de ma cervoise, puis j'en profitais pour jeter un coup d'œil à mes notes, pour retrouver mes bases et réorganiser un minimum ce fouillis.
Dehors, le Soleil commençait doucement à descendre derrière l'horizon, et la lueur qui en parvenais par le seuil de la taverne virait doucement au rouge en passant par toute une panoplie de teintes orangés, entrainant mes pensées dans leur vagabondages.

Il était déjà tard, je ne savais plus exactement où j'étais, mais je suivais toujours ce chemin depuis quelques heures maintenant, un chemin qui me paraissais si long. Ce chemin menait a un petit village , des vieilles maisons y étaient draissais. Je marche,vagabonde, quand pas loin j'aperçus une petite maison, mais elle ne paraissait pas si petite que çà, sans doute à cause de la fatigue.

Je me rapprochai maintenant de cette maison qui me paraissais petite mais était grande en taille réelle.
Je vis un cheval blanc devant cette maison. Une lumière sortait de la fenêtre qui reflétait sur le sol et qui donnait une jolie couleurs aux fleurs devant cette maison.
Je vis un panneau devant. Sur le panneau étais inscrit "Rol'play Taverne"
Je compris alors que c'était une taverne.

De ce pas, je suis rentré.
Il faisait bon, on pouvait sentir l'odeur de cervoise, de bière depuis quelques mètres.
Des regards se tournèrent vers moi.

J'enlevais ma veste cuir, je le mis sur le porte manteau, et je vis 2 personnes qui me faisaient signe depuis une table rempli de cervoise, pleins de papiers étaient étalés sur la table.

Je me rapprochais doucement de ces personnes.
Je marchai dans avec hésitation. Mais aprés avoir fais ces quelques pas, je fis enfin que c'était 2 de mes amis qui trainaient dans cette Taverne pour y changer leurs idées, pour avoir les idées claires et pour se retrouver et boire ensemble!

-Hey meier! hey gaston! Comment allez-vous? Sa fais un bail? Je vois que vous avez toujours pas changer (je montre du doigt les feuilles puis les cervoises).

-Hey benben répliqua meier, Oui sa fais un bail, que fais tu ici?

-J'étais perdu puis j'ai remarqué cette taverne, parfait pour changer les idées!

-Alors Alors, quand vas tu nous faire un RP? me dit Gaston

-Oui tiens quand? rétorqua meier

-Justement! J'y réfléchis! Je voulais vous demander des conseils et des idées ! Bon allez buvons un coup mes amis! Tavernier, vous avez du cidre pour un jeune homme ?

Le tavernier me servit un bon verre de cidre, et nous repartîmes pour parler, et échanger des idées.